RÉUSSIR LA TRANSITION ÉNERGÉTIQUE
Les propositions de la Fédération Française du Bâtiment

Le Bâtiment,

acteur du climat

Le secteur du bâtiment se trouve être un acteur majeur du climat du fait des consommations énergétiques et des émissions de gaz à effet de serre qu’il engendre. La loi sur la transition énergétique fixe des objectifs ambitieux pour réduire cette part.

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Interview de Jacques Chanut, Président de la FFB et les propositions de la Fédération Française du Bâtiment pour réussir la transition énergétique.

La Fédération française a choisi d’être présente lors de la COP21 parce que le monde du bâtiment, l’activité bâtiment, représente 40 % des consommations d’énergie et 20 % des émissions de gaz à effet de serre. Il est donc évident que notre secteur est au cœur des débats et nous voulons participer à ces débats.
Nous n’avons d’ailleurs pas attendu cette COP 21 pour avoir une action au niveau de notre Fédération puisque depuis 1990 nous avons développé des services auprès de nos adhérents, avec des chargés de l’environnement qui étaient là pour accompagner, conseiller nos entreprises dans ce cadre-là, mais aussi rester les interlocuteurs des pouvoirs publics sur ce sujet central.
Donc aujourd’hui des efforts ont été faits sur notre secteur. Ils doivent continuer. Et nous avons aussi des idées quant à l’avenir ; c’est pour cela que nous voulons profiter de ce grand moment qu’est la COP 21 pour porter haut la parole du Bâtiment.
Il y a eu des progrès dans notre secteur. Par exemple, depuis 1974, un bâtiment consomme aujourd’hui neuf fois moins d’énergie et émet trois fois moins de gaz à effet de serre. Même si ces résultats sont bons, il faut continuer dans cette démarche.
Le message de la profession sur cet enjeu important, c’est qu’il est justement tellement essentiel qu’on ne peut pas se contenter de simples déclarations : il faut rentrer dans des mesures concrètes, pérennes et qui soient efficaces. C’est dans ce sens que nous ferons des propositions lors de la COP 21.
Les entreprises, les artisans du bâtiment, sont prêts à relever le défi de la rénovation énergétique. Depuis des années, ils se préparent, se forment, se qualifient, pour répondre à la demande. Mais celle-ci n’a pas décollé. Le marché n’est pas encore là, le marché n’est pas suffisamment important.
Pour cela, il est indispensable qu’il y ait des incitations pérennes dans notre pays, et que le mythe de l’obligation soit oublié. En effet, ce ne sont pas par des obligations – qui seront forcément contournées – qu’on installera le marché de la rénovation énergétique en France.
Nos entreprises, nos artisans, sont prêts à construire des bâtiments toujours plus performants, comme par exemple le bâtiment à énergie positive, qui est sans doute l’avenir, le bâtiment de demain. Mais pour cela, il faut s’assurer qu’effectivement techniquement, économiquement, cela est viable ; que nos clients soient capables de le financer ; avec quels matériaux, quelles évolutions de matériaux… Comment vont-ils vivre dedans ? Sans doute avec des modes de vie qui changeront… Bref, cette expérimentation, ces essais, sont indispensables si on veut réellement assurer une réussite au développement des bâtiments à énergie positive. L’Etat doit accompagner cette démarche d’expérimentation. L’Etat se doit d’être exemplaire sur ce sujet.